Le 8 novembre, Acqua.Ecologie a remporté la première place de la catégorie eau du Grand Prix Impact à l'École des beaux-arts, à Paris. La société s'est spécialisée dans le traitement et la réutilisation des eaux grises, noires, industrielles et pluviales, grâce à l'ajout notamment d'équipements électromécaniques permettant de transformer une fosse toutes eaux - neuve ou non - en une microstation d'épuration.
Son président et fondateur, Romain Salza, note que cette solution est certifiée NSF350 – norme émanant de la National Sanitation Foundation, organisation américaine indépendante proposant un travail de normalisation alternatif au format de l'International Standard Organisation (ISO). « Elle implique une maintenance tous les six mois et une intervention en 24 heures sur site », selon le dirigeant. Une exigence qui nécessite une montée en compétences des distributeurs sur le territoire de commercialisation du produit (90 pays à ce jour).
« Dans le domaine de l'eau, personne ne va réinventer la roue », relève Romain Salza. Ce que confirme Jérémie Steininger, délégué général du Syndicat des acteurs du traitement de l'eau à la parcelle (Atep) : « La partie rétrofit n'est pas une innovation car elle existe depuis longtemps, par exemple chez nos voisins allemands. » Et de préciser : « Pour le traitement des eaux usées jusqu'à 1,2 kg de DBO5/j, il est à noter que ce type de solutions n'est pas autorisé, car il existe un agrément ministériel concernant des dispositifs de traitement complet. » Ce à quoi Romain Salza répond : « Nous avons demandé un arbitrage au ministère sur la partie rétrofit, car ceux-ci sont acceptés par certains services publics d'assainissement non collectif (Spanc, ndlr), mais pas d'autres. »